Strasbourg de notre correspondante
La semaine a apporté à Catherine Trautmann, maire et présidente de la Communauté urbaine de Strasbourg (Cus), une bonne nouvelle et une moins bonne. La bonne est venue des Verts qui ont accepté, fût-ce à une courte majorité (53 %), d'intégrer une liste «majorité plurielle». En cas de victoire, les écologistes (huit places, dont six éligibles) disposeront de deux postes d'adjoint et d'une vice-présidence de la Cus. Dans cette ville, c'est une première: en 1989, Trautmann avait été élue à l'occasion d'une quadrangulaire, les écologistes ayant refusé de fusionner leur liste entre les deux tours.
Laminage. En 1995, ils avaient été laminés (moins de 5 % répartis sur deux listes) sans possibilité de repêchage: Catherine Trautmann l'avait emporté dès le premier tour.
La moins bonne nouvelle est venue de Jean-Claude Petitdemange, antitrautmannien avéré. Certes, l'ancien chef de cabinet de Michel Rocard a décidé de dissoudre le groupe dissident (3 personnes) qu'il avait constitué en juin dernier au sein du conseil municipal, comme le lui a demandé la Commission nationale des conflits du PS. Mais il a clairement laissé entendre, hier, qu'il ne renonçait en rien à son combat contre le maire: «Dans la tradition du socialisme démocratique, il n'y a point de grand prêtre, ni de culte de la personnalité.»
Il a expliqué qu'il attendait en échange de la dissolution de son groupe des «signes» de «l'autre partie» à savoir Catherine Trautmann, qu'il refuse de d