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Libération

les Verts font une synthèse pour la photo.

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publié le 13 novembre 2000 à 6h26

Toulouse envoyé spécial

Deux jours de psychodrames. Et au bout du bout, une motion de synthèse qui permet aux Verts de sauver la face. Le congrès de ce week-end, à Toulouse, s'est conclu par un vote hier midi sur un texte (lire ci-dessous) rassemblant trois des six courants du mouvement écologiste: celui de Dominique Voynet, celui de Guy Hascoët et de Noël Mamère et enfin celui des «environnementalistes» emmenés par Maryse Arditi. Marie-Chrisitine Blandin, forte de ses 15% du premier tour, a préféré ne pas rallier cette «majorité de façade». Le courant Autrement les Verts continuera, comme par le passé, à jouer son rôle de minorité de gauche du parti. Quant à Françoise Duthu, enfin, ses 2,15% des voix recueillis il y a quinze jours, ne lui permettaient pas de peser sur les négociations. Récit de 36 heures «hallucinantes» pour les uns, «infantiles» pour les autres.

Vendredi soir

Daniel Cohn-Bendit a préféré dîner en ville plutôt que de traîner dans les couloirs du palais des congrès Pierre Baudis, où les tendances vertes sont déjà au travail. Guy Hascoët, sur le coup de minuit, a les cheveux en bataille. Mais à cette heure-là, tout est encore normal: les six motions en concurrence examinent, chacune dans leur salle, les «possibilités d'un accord». Les plus assidus se couchent à 4 heures du matin. Sans que le schmilblick avance.

Samedi matin

Les choses sérieuses commencent dans la grande salle du congrès. Elle porte un nom prédisposé: la «salle de la concorde». Jean-Luc Bennahmias,