Menu
Libération

PCF: après le sommet, les effets.

Article réservé aux abonnés
Il demande des actes concrets au PS.
publié le 20 novembre 2000 à 6h46

«Il y a une vie après le sommet de la gauche.» Par cette formule, un proche de Robert Hue a résumé les débats qui ont eu lieu ce week-end au sein du conseil national du PCF. Après la rencontre des cinq partenaires de la majorité (PS, PCF, Verts, chevènementistes et radicaux de gauche), le 7 novembre, il s'agit maintenant pour les dirigeants communistes de mettre en musique les décisions arrêtées à ce moment.

Dans «une ambiance studieuse», selon un participant, le «parlement» du PCF a donc décidé d'intensifier ses propositions, et notamment sa pétition pour la revalorisation de 500 F des minima sociaux et «d'au moins 3 %» du Smic, «début 2001» et aux alentours de juin.

Dans le même registre, le PCF veut mettre l'accent sur la transformation des emplois-jeunes, lancés en 1997, en «emplois stables». «Il faut appuyer sur l'accélérateur», a ainsi assuré un responsable. «Il faut maintenant enclencher une dynamique utile sur les thèmes que nous défendons», a expliqué un autre membre du conseil national. Pour permettre un meilleur partage des fruits de la croissance.

Le PCF, par le biais de ses députés, avait déjà sourcillé pendant le débat parlementaire sur le budget 2001. Il avait même fait mine de voter contre. Maintenant, il veut «passer aux actes». La chose est sans doute plus facile à dire qu'à faire. Car si l'ensemble des responsables communistes réunis sous la «bulle» de la place du Colonel-Fabien s'accorde sur les objectifs, les moyens d'y parvenir sont plus discutés. «Il y a