Un petit glissement sémantique annonciateur de grands changements ? Alors que le terme consacré pour désigner ce qui touche à l'ordinateur à l'école était l'acronyme TIC (technologies de l'information et de la communication), le ministère de l'Education nationale bascule symboliquement dans l'ère de l'e-éducation à l'occasion de l'ouverture, ce matin, du deuxième Salon de l'éducation (1).
Projets ambitieux. Par un effet d'affichage : c'est sous ce titre que trois ministres Jack Lang (Education nationale), Jean-Luc Mélenchon (Enseignement professionnel), Roger-Gérard Schwartzenberg (Recherche) et Viviane Reding (commissaire européenne chargée de l'Education) vendront les réalisations françaises et européennes en la matière. Par la mise en oeuvre de projets ambitieux et encore confidentiels telle la dotation de tous les enseignants en «bureaux virtuels» (lire ci-contre). Par la prolifération de sites Internet ou de CD-Rom à destination des élèves, des parents et des enseignants ils seront présentés dans un espace spécifique. Par la vigueur des réflexions sur les usages pédagogiques (lire ci-contre). Enfin par la poursuite de l'équipement des établissements. Si les collèges et les lycées affichent des taux de connexion à l'Internet proches de 100 %, les écoles sont encore nettement en retrait (40 %). Surtout : établissement connecté ne rime pas avec élève connecté 400 ordinateurs dans un lycée de 1 500 élèves sont loin de permettre un accès quotidien, vo