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Libération

Tiberi minimise les démissions en série.

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Après le départ de son directeur de cabinet, le maire a promu un proche.
publié le 22 novembre 2000 à 6h54

Un «épiphénomène», a lancé hier, lors d'une conférence de presse, Jean Tiberi à propos de la démission, lundi, de son directeur de cabinet, Christian Poncet, et de deux de ses collaborateurs, Didier Bertrand et Eric Gross (lire Libération d'hier). Au-delà d'un énième soubresaut à la mairie de Paris, ces nouveaux départs traduisent le refus du durcissement, par les démissionnaires, des relations entre l'Hôtel de Ville et l'Elysée. Elles annoncent aussi une probable radicalisation de la campagne Tiberi.

Affable. Pour minimiser la portée de ces portes claquées, le maire a aussitôt promu son chef de cabinet actuel, Jean-José Gramond, au grade de directeur. Personnage affable, cet homme du sérail cumule l'avantage d'être proche à la fois de Jean et de Xavière Tiberi qu'il côtoie depuis le milieu des années 70 et envers qui il s'est toujours montré d'une grande servilité. Fin connaisseur des rouages de la Ville et des petits secrets des élus, il n'a pas le profil d'un politique comme Bernard Bled, le secrétaire général, ou Jean-François Probst, le directeur de la communication.

Impulsif. Plein de rancune à l'égard de son ex-directeur de cabinet, Jean Tiberi l'a qualifié d'«impulsif», affirmant que ce n'était pas la première fois qu'il lui remettait sa démission. Dans le climat de guerre totale entre les clans du pouvoir municipal (fonctionnaires, élus, chiraquiens, séguinistes, tiberistes...), les coups sont lâchés sans retenue.

Jean Tiberi s'est donc livré à un déballage sur son ex-