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Libération

la gauche du PS en lever de rideau.

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publié le 25 novembre 2000 à 7h05

Grenoble envoyés spéciaux

Tous dans le même train, en route pour 2002. Officiellement ouvert vendredi à 15 heures à Grenoble, le congrès du PS a démarré dès potron-minet sur le quai 21 de la gare de Lyon. François Hollande et son staff de la direction du PS, Martine Aubry et ses amis, Alain Bergounioux et Jean-Christophe Cambadélis, bras dessus, bras dessous, symbolisant l'alliance des rocardiens et des jospinistes... la plupart des familles composant la majorité du PS se sont retrouvées dans le même TGV pour Grenoble.

De quoi susciter de multiples allers et retours entre wagons pour procéder aux derniers ajustements sur la formation des instances dirigeantes, caler les interventions des uns et des autres, et, pour François Hollande et Martine Aubry, s'isoler entre deux compartiments. Pour un ultime tête-à-tête entre le patron du PS et celle qui le rejoint au sein de la direction afin de prendre en charge le «projet» socialiste pour la prochaine législature.

Seconds couteaux. Arrivés à bon port, tous ces ténors ont rejoint la salle Alpexpo qui accueille la grand-messe du PS jusqu'à dimanche. Mais ils sont restés discrets. Un petit film pour évacuer le passé, Mitterrand compris, deux discours de bienvenue des régionaux de l'étape André Vallini, patron de la fédération de l'Isère, et Michel Destot, député-maire de Grenoble, puis une grosse heure d'interventions: les choses sérieuses ne commenceront que ce samedi, avec l'arrivée de Jospin vers midi, la plupart de ses ministres sur