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Delanoë, capitale confiance

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La perspective d'une victoire à Paris aiguise les appétits socialistes.
publié le 21 décembre 2000 à 8h21

Le rêve éveillé de Bertrand Delanoë se poursuit. Entre l'agonie de Jean Tiberi à l'Hôtel de Ville, l'incompréhensible campagne de Philippe Séguin et l'indigence de celle des Verts, le candidat PS à l'Hôtel de Ville baigne dans une douce euphorie et a tout loisir de se concentrer sur son message essentiel: «l'alternance positive». Certes, les quelques obstacles ­ la constitution des listes, la question des alliances ou le sort réservé aux élus mis en examen ­ ont été franchis sans allégresse. Mais sans trébucher non plus.

Le cas de la candidature controversée de l'ancien ministre de l'Economie, Christian Sautter, dans le XIIe arrondissement s'est, par exemple, réglé mardi dans la douleur au terme de plusieurs jours de bras de fer avec la section locale. Cet ex-préfet d'Ile-de-France que Bertrand Delanoë souhaitait imposer en deuxième position a fini par céder face à la détermination des militants et se contentera d'une troisième place.

Dissidence. Mais le contraste avec la situation à droite est saisissant: vexé d'avoir été écarté de la liste officielle du XIIe, le député des lieux séguiniste Jean de Gaulle (RPR), a annoncé hier qu'il en conduirait une dissidente contre le maire sortant Jean-François Pernin pourtant soutenu par le RPR, l'UDF et DL! Philippe Séguin s'est dit «résolument décidé à combattre cette dissidence» en accusant Jean de Gaulle de «faire preuve d'un aveuglement aussi obstiné que profondément regrettable».

Alors que la désunion triomphe à droite, la gauche pa