Lyon de notre correspondant
Quinze jours après son entrée en campagne, Michel Mercier (UDF), candidat à la mairie de Lyon, clarifie publiquement ses relations avec Charles Millon (Droite libérale et chrétienne). Il a promis, mardi, qu'il n'y aurait pas d'alliance entre ses listes et celles du député de Belley, qui avait été réélu en 1998 à la présidence du conseil régional de Rhône-Alpes grâce aux voix du Front national.
Le 28 novembre, le sénateur Michel Mercier avait pourtant refusé, lors du lancement officiel de sa campagne, de s'engager publiquement à refuser l'alliance. La présence à ses côtés des deux femmes opposées dès le premier jour aux compromissions de Charles Millon (la gaulliste Marie-Thérèse Geffroy et la radicale Fabienne Lévy), ainsi que celle d'Anne-Marie Comparini (présidente UDF de la région depuis 1999), devait suffire à garantir l'intégrité de sa liste entre les deux tours des municipales. «Il n'y aura jamais d'alliance», confiait-il en privé. Mais il ne jugeait pas utile de vexer les partisans de Charles Millon en claironnant cette position.
La donne a changé. Mardi, Mercier a affirmé cette fois très clairement qu'il n'y aurait aucune fusion. «Cela apparaîtrait comme un tour de passe-passe politicien qui ne ferait que conforter M. Collomb», son adversaire socialiste. Le choix d'afficher publiquement cette conviction aurait été fait ce week-end, à l'issue de réunions de travail.
«M. Millon fait campagne en disant aux gens qu'il n'est pas dangereux de voter