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Libération

Paris : le souffle court du vert Contassot.

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En présentant ses thèmes de campagne, le candidat écologiste à la mairie de Paris tente de trouver ses marques.
publié le 13 janvier 2001 à 21h46

Parler des transports pour ne pas louper le dernier train. Yves Contassot, le chef de file des Verts pour les municipales à Paris, a présenté, vendredi, ses propositions «pour rendre la ville plus respirable». C'est le «souffle numéro 2» de la campagne des écologistes, annonce le tract où sont détaillées les mesures à prendre pour réduire de 50 % sur six ans la place de la voiture dans la capitale (lire ci-contre).

Inconnu. Ce «souffle numéro 2» pourrait être rebaptisé «second souffle»: celui que cherche Yves Contassot pour sortir de l'anonymat. Au moment de sa désignation comme chef de file, en mars 2000, la notoriété de cet ancien syndicaliste CFDT de 50 ans, directeur du marketing à la Banque de France, ne dépassait pas le cercle restreint des adhérents parisiens, tendance Autrement les Verts (l'aile gauche du mouvement). Neuf mois plus tard, il est toujours difficile d'imaginer Yves Contassot en bateleur charismatique capable d'enflammer un meeting ou en star que l'on s'arrache sur les marchés. Sérieux, bosseur, il l'est sans conteste. Lui manquera-t-il le petit quelque chose qui permettra aux écologistes de confirmer le très bon score (17 %) réalisé par Daniel Cohn-Bendit en juin 1999, lors des élections européennes? Dès le départ, Yves Contassot a eu la prudence de se fixer une barre un peu moins haute. Son objectif: atteindre les 15 %. La lecture du dernier sondage (1), qui donnait les Verts à 13 %, l'a plutôt rassuré. «Exister alors que la bagarre à droite occupait to