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Libération

Douste-Blazy se verrait bien aussi député de Toulouse.

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Déjà candidat à la mairie, il veut remplacer Baudis nommé au CSA.
publié le 19 janvier 2001 à 21h59

Toulouse de notre correspondant

Le coup est double. En propulsant le député-maire UDF de Toulouse, Dominique Baudis, à la présidence du CSA, Jacques Chirac fait aussi avancer la carrière politique de son ami UDF anti-Bayrou, Philippe Douste-Blazy. L'ex-maire de Lourdes, qui avait déjà enfilé le costume de candidat à la succession de Baudis à Toulouse, n'a plus que les brodequins de député de Haute-Garonne à chausser. Il fait en tout cas savoir qu'il briguera le siège que le nouveau patron de l'audiovisuel est tenu d'abandonner.

Ballottage. La partie ne paraît pas insurmontable pour le président du groupe UDF à l'Assemblée. Il doit exister des circonscriptions plus difficiles pour un candidat de droite que celle de Toulouse-centre, où Baudis se fait élire dès le premier tour depuis 1988. La seule exception à cette règle du succès s'est produite en juin 1997. La gauche plurielle avait laissé les Verts partir à l'assaut de ce château électoral. Mais, à la surprise générale, leur candidate Marie-Françoise Mendez mettait le maire de Toulouse en ballottage. Enhardis par l'exploit, ces mêmes Verts revendiquent aujourd'hui d'y représenter encore la gauche plurielle pour affronter le nouveau venu. «Un accord national PS-Verts avait été signé en 1997 pour toute la durée de cette législature, explique un porte-parole des écologistes toulousains. Il n'y a aucune raison de ne pas le respecter.» Certes. Mais les relations Verts-PS à Toulouse ne sont peut-être plus aussi amicales depuis que