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Ajaccio : Rossi soutient son tombeur

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Le président DL de l'Assemblée de Corse ne se présente pas.
publié le 22 janvier 2001 à 22h04

Y aller au risque de se pren dre une nouvelle veste ou se défiler? José Rossi a longuement hésité après sa défaite lors de la municipale partielle d'Ajaccio, en septembre. Finalement, le président DL de l'Assemblée de Corse a jeté l'éponge pour mars.

Tombeur. Il soutiendra même son tombeur de septembre, le maire sortant bonapartiste Marc Marcangeli. Un soutien discret puisque les «rossistes» n'ont pas cherché à obtenir de places sur la liste Marcangeli. Celle-ci bénéficie déjà de l'appui du RPR, qui a négocié un accord pour les sièges à pourvoir aux cantonales. Avec comme objectif inavoué de faire battre José Rossi aux législatives de 2002.

En face, la gauche n'a pas réussi à se rassembler. Simon Renucci, ancien responsable de la cam pagne présidentielle de Lionel Jospin sur l'île, n'est pas parvenu à un accord avec le PCF conduit par Paul-Antoine Luciani et avec le MDC de François Filoni, pour des raisons de répartition des places en position éligible. Ces deux dernières formations devraient présenter une liste commune, avec l'espoir de dépasser la barre des 10 % et de se maintenir au second tour. Paul Quastana, le deuxième négociateur nationaliste de Matignon, con dui ra la liste de Corsica Nazione.

Prince. Enfin, le prince Char les Napoléon, qui avait créé la surprise en septembre en atteignant 6 % des voix, pourrait améliorer encore son score en récupérant une partie de l'électorat rossiste.

«Le contexte national va primer, et la mairie d'Ajaccio va faire l'objet d'un duel b