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Libération

Quand Douste contredit Blazy.

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A Toulouse, le candidat UDF tente de gommer son image parisienne.
publié le 24 janvier 2001 à 22h07

Docteur Douste et mister Blazy. Ou Douste de la capitale et Blazy de Midi-Pyrénées. A Paris, officiellement, il préside toujours le groupe UDF à l'Assemblée nationa le. Pour les Toulousains, il a quitté, officieusement, ses fonctions voilà une quinzaine de jours. En catimini. Depuis, François Sauvadet (Côte-d'Or) veille aux destinées des autres députés centristes. «J'assume l'intérim, confie celui qui était déjà porte-parole du groupe. Philippe me l'a demandé. La campagne électorale toulousaine lui prend beaucoup de temps.» Certes. Mais si le Blazy de Haute-Garonne a fait part de ses intentions à ses électeurs potentiels, docteur Douste s'est tu à Paris. Explication d'un des siens: «Cette mise entre parenthèses ne relève pas d'un caractère politique majeur.»

Fuyant. Le 17 janvier, pourtant, dans une lettre adressée à la presse toulousaine, le candidat à la succession de Dominique Baudis tambourine: «J'ai pris très nettement conscience que toute carrière nationale a un prix très lourd: l'éloignement. [...] J'ai compris que les Toulousains le craignent plus que tout [...] La qualité première d'un maire, c'est la proximité. [...] C'est pour cette raison que j'ai délégué à François Sauvadet, vice-président du groupe UDF, la présidence du groupe. Je suis navré pour eux mais il faudra que mes opposants trouvent d'autres polémiques pour essayer de me diminuer aux yeux des Toulousains. C'est ma façon de dire aux Toulousains que la vie politique nationale n'est pas et ne sera jamais ­