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Libération
Interview

«En 2002, nous aurons un bilan et un projet».

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publié le 27 janvier 2001 à 22h13

Lors d'un conseil national, puis d'un rassemblement des secrétaires de section, à Paris, en présence de Lionel Jospin, le Premier secrétaire du PS, François Hollande, lance ce week-end le sprint final de la campagne municipale. Un scrutin dont le verdict créera «l'ambiance» du duel présidentiel Jospin-Chirac.

Lionel Jospin vous a-t-il demandé de repousser à la fin février 2002 la désignation de votre candidat à la présidentielle?

Lionel Jospin, pas plus qu'aucune autre personnalité socialiste, ne m'a demandé de reporter la date d'ouverture du dépôt des candidatures pour la présidentielle. La cause est plus pratique que politique. Nous tiendrons une convention sur notre projet à la fin de janvier 2002, et nous voulons distinguer les deux événements. Ce délai de trois semaines n'est évocateur d'aucune stratégie. Jospin et moi n'avons jamais discuté de ce calendrier.

En revanche, le calendrier des échéances de 2002 l'intéresse au plus haut point. Le PS a-t-il besoin d'un projet pour les législatives si l'élection présidentielle les précède?

Le projet socialiste sera la principale source d'inspiration de notre candidat à la présidentielle. Et je connais l'attachement des uns et des autres à notre parti pour savoir que celui ou celle qui nous représentera en 2002 aura à coeur d'être porté par tout le parti. Ce ne sera pas son moindre atout. Enfin, la mise en ordre du calendrier, si elle se concrétise, nous donnera plus de liberté. Si nous avions dû préparer d'abord les législatives,