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Libération

Hue prêt à lâcher la tête du PCF.

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Il ne l'exclut pas afin de mieux préparer 2002. Une attitude contestée.
publié le 27 janvier 2001 à 22h13

Ce n'est pas encore fait. Mais Robert Hue pourrait abandonner ses fonctions de secrétaire national du PCF. «La décision n'appartient qu'à lui, confie un proche. Mais c'est une hypothèse sérieuse.» Que le leader communiste avait lui-même évoqué, en mars 2000, juste avant le congrès de Martigues. Dans son livre programme, Communisme, un nouveau projet (Editions Stock), il écrit ainsi: «J'ai réfléchi, pour ce que qui me concerne, au problème de la durée des fonctions de premier responsable du parti. Je ne pense pas qu'il faille édicter une règle absolue, mais il faut évoluer et raccourcir la durée de fait des mandats de secrétaire national.» Ce raccourcissement aurait l'avantage certain de permettre à Robert Hue de se présenter à l'élection présidentielle de 2002. Non au titre du seul Parti communiste... Mais comme personnalité «soutenue» par le PCF. Non comme «candidat communiste» mais comme «candidat des communistes». Nuances! Ces différences sémantiques seraient susceptibles de permettre à Robert Hue de rassembler au-delà de son propre camp, dans l'espoir de piétiner sur les plates-bandes de l'extrême gauche.

Rivalités. S'il va jusqu'au bout de ce qui n'est encore qu'une «hypothèse», Robert Hue devrait en faire part aux siens à l'automne. Plus précisément à l'occasion d'un congrès extraordinaire qui portera, essentiellement, sur la réforme des statuts. La tenue d'une telle rencontre devrait être actée dès ce week-end. Le Conseil national (CN) du parti pourrait en arrêter le p