Les Verts tiennent leur feuille de route. Ce week-end, lors d'un conseil national interrégional (le Cnir, parlement du parti), ils se sont mis d'accord sur un calendrier en quatre temps pour aborder les échéances présidentielle et législatives de 2002 dans un ordre de bataille à peu près cohérent.
«Pourquoi pas Zidane!» Le premier concerne la question qui les agite depuis leur congrès de Toulouse, en novembre: la primaire interne pour désigner leur poulain à la présidentielle. Les militants vont être appelés, entre le 15 avril et le 14 mai, à voter par correspondance pour départager les prétendants. Si un second tour était nécessaire, il aurait lieu entre le 30 mai et le 15 juin. Seul Noël Mamère est pour l'instant officiellement candidat. Le nom de José Bové n'a pas fait recette au-delà de l'aile gauche du mouvement, le courant Autrement les Verts. «Pourquoi pas Zidane!» ont même ironisé certains délégués. D'autres noms devraient sortir du chapeau, mais c'est Dominique Voynet, absente du Cnir, qui a ce week-end fait parler d'elle.
«Scénario possible». La ministre de l'Environnement, candidate naturelle, se tâte. Ses proches laissent d'ailleurs entendre qu'elle hésite de plus en plus. Dominique Voynet ne sortira pas du bois avant les municipales, même si elle prend soin, depuis quelques jours, de dissocier sa décision de son élection, loin d'être acquise, à Dole (Jura). Dimanche, lors d'un déjeuner avec le député-maire de Bègles, son entourage a évoqué l'hypothèse d'une primai