Menu
Libération

Et si la ville rose l'était vraiment...

Article réservé aux abonnés
A Toulouse, un sondage donne Douste-Blazy battu par la gauche.
publié le 8 février 2001 à 22h41

Toulouse de notre correspondant

Le sondage CSA-France 3-Sud-Radio France (1) a fait hier un trou dans la carlingue de Philippe Douste-Blazy. L'ancien ministre UDF est donné battu au second tour avec 49 % par son adversaire socialiste François Simon. La facilité présumée avec laquelle Douste devait succéder au centriste Dominique Baudis à la mairie de Toulouse a disparu dans le triangle des Bermudes. Il faut dire que sa campagne électorale avait commencé au congrès UDF d'Angers le 2 décembre 2000. Pour ne pas assister au triomphe de François Bayrou, il avait prétexté une urgence médicale et l'évacuation du blessé par hélicoptère. Les deux n'ont jamais été retrouvés. L'aéronautique politique de l'ex-maire de Lourdes n'est pas encore au point...

C'est pas de chance. Hier toujours, l'institut Ifop donnait Douste gagnant à 54 % pour la Dépêche du Midi et Sud-Radio (2). Mais c'est le premier sondage qui a été commenté toute la soirée. Sentant le vent des humeurs électorales tourner, Douste-Blazy avait décroché son téléphone le mois dernier pour demander à La Dépêche du Midi de ne plus le présenter comme le candidat de l'UDF, du RPR et de DL. Et, en effet, il n'est plus ce coup-ci que le beaucoup plus consensuel chef de file de la liste «Toulouse pour tous» dans le sondage Ifop. Mais les résultats de cette coquetterie ne se lisent évidemment pas chez tous les sondeurs... L'hebdomadaire Tout Toulouse publiait, la semaine dernière, une livraison de la Sofres (3) établissant que les Tou