José Rossi, le président (DL) de l'Assemblée territoriale, déclare: «Arrêtons de dramatiser cette affaire. Pour nous, l'essentiel est de savoir si le texte qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres tient compte des élargissements de compétences que nous avons demandés en décembre. Nous avons exprimé nos souhaits et, s'ils ne sont pas conformes à la Constitution, c'est le Conseil constitutionnel qui en décidera, le moment venu.»
Emile Zuccarelli, maire (PRG) de Bastia: «Il appartient au gouvernement et à la représentation nationale de tirer les conséquences de l'avis négatif du Conseil d'Etat. Les principales difficultés qu'il a soulevées recoupent, pour l'essentiel, la préoccupation que je formule depuis des mois: élaborer un texte de décentralisation, de développement économique et culturel, de promotion ambitieuse de la langue corse, à condition qu'il s'inscrive dans le cadre actuel de la Constitution.»
Paul Giacobbi, président (PRG) du conseil général de Haute-Corse: «Le Conseil d'Etat devrait se souvenir qu'il n'est qu'un organe administratif», faisant valoir que les avis du Conseil d'Etat ne devaient pas être rendus publics. Sur l'enseignement de la langue corse, visé par les observations de la haute juridiction, «tout ce que le Conseil d'Etat pourrait dire, c'est que cela ne relève ni du législatif ni du réglementaire, mais que c'est de l'ordre de la circulaire, comme cela s'est fait en Alsace».
Bernard Roman, président (PS) de la mission parlementaire d'informa