Marseille, Arles, Marignane, Vitrolles envoyé spécial
Il y a des socialistes qui peinent à oublier leurs querelles passées, des candidats communistes qui leur tirent dans les pattes, et les remugles d'une extrême droite toujours présente : on dirait le Sud... François Hollande s'y est plongé hier, le temps de panser les plaies municipales de la gauche plurielle à la mode méridionale.
Les combats désespérés sont-ils les plus beaux ? Ils offrent au moins de belles photos unitaires. Du président du PRG, Jean-Michel Baylet, au porte-parole des Verts, Stéphane Pocrain, en passant par les chefs de file locaux du MDC et du PCF, toutes les composantes de la gauche plurielle se sont succédé hier soir à la tribune des Docks de Marseille pour soutenir leur candidat à l'hôtel de ville, le socialiste René Olmeta. Sa campagne patine, la composition de ses listes a donné lieu à de nombreuses contestations, la fédération PS des Bouches-du-Rhône, cornaquée par le patron du département, Jean-Noël Guérini, traîne des pieds, bref, le maire sortant Jean-Claude Gaudin (DL) semble indéboulonnable... Et pourtant, a fait mine de croire François Hollande : «Il est possible de gagner Marseille, car toute la gauche plurielle est rassemblée... Ce qui n'était pas arrivé depuis bien longtemps ici !»
Urgence. Délicat numéro de méthode Coué précédé, dans l'après-midi, d'un exercice de sauvetage déployé à travers le département des Bouches-du-Rhône. Pompier de la gauche plurielle, François Hollande s'est d'abor