Elles voudraient énerver Philippe Séguin qu'elles ne s'y prendraient pas autrement. Coup sur coup, la députée Françoise de Panafieu et la présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie, ont exprimé le souhait que toute la droite parisienne, tibéristes compris, se retrouve au plus vite... et au plus tard dans l'entre-deux-tours de l'élection municipale. Ces prises de position vont à l'encontre de la stratégie mise en oeuvre par Philippe Séguin pour établir un cordon sanitaire autour du maire de Paris. Au moment où le député des Vosges estime que «le candidat dissident n'existe plus», les déclarations des deux responsables RPR ont aussi pour effet de sortir Jean Tiberi de sa marginalité naissante.
Retrait du dissident. Bonne nouvelle en revanche pour l'ancien président du mouvement gaulliste. Jean de Gaulle, candidat dissident dans le XIIe arrondissement, a annoncé hier qu'il renonçait à se présenter face au maire sortant Jean-François Pernin (UDF). Depuis plusieurs jours, la pression était montée d'un cran pour que le petit-fils du Général et député RPR du XIIe se retire. Persuadé que Paris peut être «sauvé» si le XIIe arrondissement reste à droite, l'Elysée (Libération du 8 février) est à l'origine du retrait de De Gaulle. Au terme d'un marchan dage de plusieurs semaines, Jérôme Monod, conseiller politique du chef de l'Etat, a assuré à de Gaulle qu'il n'aurait pas de dissident proche de Pernin face à lui, aux prochaines législatives. Jérôme Monod a d'ail leurs reçu hier à l'Elysée l