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Lang en campagne sans rancune...

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L'ancien postulant PS à la mairie est allé soutenir Delanoë.
publié le 23 février 2001 à 23h07

Les sourires sont crispés, les quelques phrases échangées restent mécaniques. Trop de caméras, de photographes pour que cette rencontre ait un petit air naturel. Mais il importe de montrer que lorsque les frères ennemis du RPR, Séguin-Tiberi, se déchirent, les anciens rivaux à l'investiture PS à l'Hôtel de Ville, Lang-Delanoë, font ami-ami. Hier après-midi, tous deux se sont donc retrouvés dans le quartier de La Chapelle, un secteur sensible du XVIIIe arrondissement, sous le haut patronage de Daniel Vaillant, maire des lieux et ministre de l'Intérieur.

Séquelles. Le programme de la visite a été concocté sur mesure pour le ministre de l'Education nationale: visite d'anciens entrepôts de la SNCF que Vaillant souhaite transformer en IUT, et balade chez un artiste argentin qui transforme la ferraille en pièces monumentales. Avant de passer aux com pliments, Jack Lang fait du Lang: «Paris est en mouvement. Je sens une dynamique. L'invitation de Bertrand Delanoë et Daniel Vaillant me comble. Ici, à Paris, de nombreux rêves vont pouvoir s'accomplir.» Daniel Vaillant égrène ses projets locaux. Lang est attentif, questionne. Tous deux s'étaient pris en grippe lors de la primaire socialiste à Paris. Mais, la semaine dernière, le ministre de l'Intérieur s'est rendu à Blois soutenir Lang, candidat à la mairie... Son entente avec son collègue du gouvernement? «Formidââble», plaisantait récemment Vaillant.

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