Bertrand Delanoë, le candidat du PS, en a parlé mercredi. Yves Contassot, le chef de file des Verts, lui a répondu jeudi. Et Jean Tiberi a tenté d'en profiter vendredi. La question des transports et celle de la place de la voiture dans Paris ont cette semaine refait surface dans la campagne municipale parisienne. Avec des accents de bagarre interne à gauche. En fin limier, l'actuel maire de la capitale s'est plu à noter qu'Yves Contassot avait «cruellement rappelé que Bertrand Delanoë ne cesse de reculer en matière de transport». Difficile de lui donner tort.
«Petit bras». Les Verts n'avaient pas prévu de parler transports cette semaine. Leur conférence de presse de jeudi n'avait pas d'autre objectif que de répondre aux socialistes. Yves Contassot a dénoncé, dans des termes peu amènes, les «reculades manifestes» de Bertrand Delanoë. «Il est comme le joueur de tennis qui sent la victoire approcher: il joue petit bras, par peur d'un électorat plus traditionnel qui, d'habitude, vote à droite et que ces mesures pourraient effaroucher. Il a envie de justifier qu'il n'y a pas de risque en votant pour lui», a-t-il déclaré. Sans hésiter à se moquer: «Pour nous, il s'agit de mettre en oeuvre un vrai programme de rupture et pas seulement de remplacer les Safrane de Tiberi par des 406 électriques.» Denis Baupin, responsable des transports dans la campagne des Verts et adjoint pressenti de Bertrand Delanoë en cas de victoire de la gauche le 18 mars, n'a pas non plus lésiné: «Entre de l'é