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Libération

XVe: cordon sanitaire pour sauver l'hôpital.

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L'avenir de l'unité Saint-Michel est au coeur des débats chez tous les candidats.
publié le 26 février 2001 à 23h09

Contagion dans le XVe. Coup sur coup, l'arron dissement le plus peuplé de la capitale (250 000 habitants) a connu une fermeture d'hôpital (Boucicaut), l'arrêt programmé d'un autre (Saint-Michel) et l'ouverture controverse d'un troisième (l'hôpital Georges-Pompidou). Une maladie qui inquiète la population et contraint la plupart des candidats à la mairie à se pencher à son chevet. Boucicaut a fermé définitivement ses portes en novembre dernier. C'est écrit, en petit, sur un panneau rivé sur la longue façade de brique rouge qui borde la rue de la Convention : «Tous les services sont transférés vers l'hôpital européen Georges-Pompidou.» Au bistrot du coin, le barman se lamente: «Les clients sont partis. Le quartier s'est vidé. J'espère qu'à la mairie ils vont trouver quelque chose pour remplacer l'hosto.» A la mairie, «ils» cherchent. Et ont, en partie, trouvé comment réemployer les 3 hectares et 50 000 m2 de plancher laissés à l'abandon.

Le maire sortant, Robert Galy-Dejean, qui porte les couleurs de Jean Tiberi, a ainsi adressé aux habitants du quartier, le 25 octobre 2000, une «esquisse» de ce que pourraient devenir «les terrains Boucicaut». Selon le député RPR, «deux éléments tout à fait positifs sont déjà certains: la création d'une école polyvalente maternelle élémentaire de 12 classes et d'une crèche de 60 berceaux». De plus, «l'idée qui consisterait à accueillir des étudiants à compter de 2001 est actuellement étudiée».

«Ce ne sont pas les projets de la mairie», précisent