D'abord Séguin. Le député des Vosges arrive à Canal + sur le coup de 17 h 25. Dès son arrivée, il demande à être conduit sur le plateau. Le même que celui de Nulle Part ailleurs, version matinale. Table grise et fond noir. Il se contente de régler son fauteuil en hauteur. Trente minutes plus tard, Bertrand Delanoë emprunte le même chemin. Fait les mêmes gestes ou presque. Séance photo: «Serrez-vous la main, serrez-vous la main!» Delanoë s'y plie volontiers: «Nous ne sommes ni Arafat, ni Sharon.»
Ces formalités accomplies, chacun rejoint sa loge. Séguin regarde la fin du match de football France-Israël espoirs en se faisant maquiller. Delanoë aussi. Ses proches lui racontent des «conneries» pour le décontracter. A l'antenne, Canal + fait monter la sauce. La chaîne se met en scène. Stéphane Meunier, le réalisateur du film à la gloire des footballeurs français champions du monde les Yeux dans les bleus, enregistre tout. En prévision de la diffusion d'un making off après le scrutin.
Sur l'écran, les candidats arrivent. On les voit découvrir le ring. On surprend leurs deux directeurs de campagne pratiquer le tirage au sort. Pile: c'est Delanoë qui commence. On interroge Michel Denisot, «l'arbitre», qui a trouvé les duettistes «sereins, décontractés, courtois». «Ils se sont même serré la main.» Dingue.
«Happy few». Sur le plateau, la courtoisie est vite remisée. Delanoë attaque bille en tête, limite agressif. Contassot et Tiberi sont exclus du débat, «c'est de votre fait, Monsieur Sé