Yves Contassot, le chef de file des Verts dans la capitale, veut relativiser. Et circonscrire l'incendie. Mais il se serait bien passé, à moins de huit jours du scrutin, de cette piqûre de rappel de l'immaturité politique des Verts. Il a beau assurer que «95% des adhérents» du mouvement écologiste en ont marre «d'entendre que les Verts s'écharpent entre eux», rappeler que les autres partis politiques ont aussi leur lot de querelles internes, le dernier épisode en date dans la série «Chez les Verts, on ne fait pas de la politique comme les autres, on fait pire» vaut son pesant de cacahuètes.
Fax maquillé. Ce week-end, des affichettes titrées les Verts pourris du XIXe ont fleuri dans cet arrondissement du nord-est de la capitale. Les signataires du texte d'accompagnement? «Des adhérents Verts de Paris» qui ont préféré rester anonymes, comme les auteurs d'un communiqué paraphé par un Collectif pour des Verts propres à Paris, qui ont pris le soin de faxer leur texte en maquillant le numéro, tout en y adjoignant les coordonnées de... la permanence électorale d'Yves Contassot.
Anonymes, ces affiches et ce «poulet» du week-end sont évidemment suspects. Certains, chez les Verts, imaginent même une manipulation de fin de campagne téléguidée par certains adversaires de premier tour. Mais l'histoire qu'ils exploitent est en revanche bien réelle. Elle a valu aux écologistes parisiens d'organiser mercredi 28 février un conseil départemental extraordinaire, intégralement consacré à cette af