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Libération

Mexandeau, futur maire de Caen depuis 1977

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Après quatre échecs, l’ancien ministre a dû batailler pour être investi par les socialistes.
publié le 6 mars 2001 à 23h52

Jamais quatre sans cinq? Battu à quatre reprises (1977, 1983, 1989, 1995), Louis Mexandeau repart à l’assaut de la mairie de Caen (Calvados). A 69 ans, l’ancien ministre des PTT est toujours fidèle au poste. Et «Mex» en est sûr, «cette fois, c’est la bonne!». Car son chat noir, celui qui lui a barré si souvent l’accès à l’hôtel de ville, se retire. Jean-Marie Girault, maire UDF de la ville depuis 1970, a même fait le mandat de trop, laissant s’enliser le projet de tramway sur pneus et ratant la transformation du district en communauté d’agglomération. Mieux encore, il ne s’est guère soucié de sa suite. Girault a laissé se déchirer ses successeurs putatifs pendant deux ans, avant d’adouber mollement la candidature de Brigitte Le Brethon (RPR), imposée à la tête de la liste d’union de la droite. Adjoint sortant, Luc Duncombe (UDF) a encore du mal à digérer d’avoir été écarté: «Jean-Marie Girault et René Garrec (patron DL de la région) ont choisi Brigitte Le Brethon pour des raisons qui leur appartiennent, je ne me l’explique toujours pas. Ils en assumeront les conséquences.»

Guerre des trois. Pas question donc pour Mexandeau de lâcher prise. D’autant qu’avant d’essayer une nouvelle fois de faire succomber les Caennais, il a déjà eu la peau de ses concurrents. A l’usure. François Geindre, maire PS de la commune voisine d’Hérouville-Saint-Clair, et le député socialiste Philippe Duron, se seraient bien vus mener les couleurs de la gauche. Pendant un an, de renversements d’a