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Libération

Union à droite: désaccords encore

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La fusion pour les prochaines échéances divise toujours.
publié le 22 mars 2001 à 0h09

Oubliées, les municipales. La droite a désormais les yeux rivés sur les législatives et la présidentielle. Mardi soir, les fondateurs d'Alternance 2002, avec, en tête, Jérôme Monod, conseiller politique de Jacques Chirac, se sont réunis au Sénat pour préparer la réunion des parlementaires de l'opposition le 28 mars et son assemblée constitutive le 4 avril à la Mutualité à Paris. Le débat a essentiellement porté sur la rapidité de la fusion des partis de droite. Alain Juppé, François Fillon, Jean-Louis Debré, pour le RPR, Jean-Claude Gaudin pour DL ont plaidé pour une accélération de la cadence, contrairement à Jean Arthuis et Jacques Barrot (UDF). Finalement, la création d'une grande formation de droite qui ne soit pas un «cartel électoral» a été actée. Elle devra, d'ici à un an, accoucher d'un projet pour les législatives et donner les investitures en partant de la base. Absents, les trois dirigeants du RPR, de l'UDF et de DL, Michèle Alliot-Marie, François Bayrou et Alain Madelin, ont déjà fait connaître leurs oppositions à cette nouvelle structure.

Hier, François Bayrou, qui se prépare à lancer sa candidature présidentielle, a réuni le comité exécutif de l'UDF. Sans le patron des députés centristes, Philippe Douste-Blazy, bloqué par une grève des pompiers de l'aéroport de Toulouse. Les dirigeants centristes ont repoussé toute idée de fusion dans un grand parti et réaffirmé leur volonté d'avoir un candidat à l'Elysée en 2002. François Bayrou a fait le bilan des municipales