Exit les municipales et les cantonales. Les électeurs de Sarcelles, Toulouse et Cannes sont appelés à se rendre de nouveau aux urnes dimanche, pour élire leurs députés. Dans la trilogie, il y a un revenant, un impétrant, un remplaçant.
Dominique Strauss-Kahn cherche à mettre fin à sa traversée du désert, pour être «utile» à Lionel Jospin en 2002. Mis en examen dans l'affaire de la Mnef puis dans celle d'Elf, il avait dû quitter le gouvernement en novembre 1999. L'ancien ministre de l'Economie tentera de retrouver son siège de député de la huitième circonscription du Val-d'Oise après la démission, le 12 février à sa demande, de sa suppléante Raymonde Le Texier. DSK l'avait emporté facilement en juin 1997 au second tour sur le candidat de la droite. Cette dernière se présente unie derrière l'UDF Sophie Jacquest. Le PCF présente Lucette Lebeau.
A Toulouse, Philippe Douste-Blazy s'enfonce dans les fauteuils de Dominique Baudis (UDF), nommé président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Elu maire vendredi, après l'avoir emporté le dimanche précédent avec un peu plus de 55 % des suffrages, il vise à présent la première circonscription de Haute-Garonne. En face, la gauche est divisée. Le candidat des Verts, Michel Vanhove, est soutenu par le PS. Le PCF est représenté par Claudie Fontes, le PRG par Guy Debuisson. Et l'extrême gauche a trois représentants.
Le RPR Bernard Brochand, nouveau maire de Cannes, part grand favori dans la huitième circonscription des Alpes-Maritimes apr