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Libération

Toulouse: Douste, successeur bis de Baudis.

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Après l'hôtel de ville, il devrait remporter le siège laissé vacant par le président du CSA.
publié le 24 mars 2001 à 0h11

Toulouse de notre correspondant

Philippe Douste-Blazy s'apprête à renfiler son costume de président du groupe UDF à l'Assemblée nationale. Dominique Baudis, rejoignant la présidence du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), a eu la bonne idée d'abandonner tous ses mandats politiques. Celui de maire, d'abord, et celui de député de la première circonscription de Haute-Garonne. Le toujours député de Lourdes justifie sa candidature de dimanche en expliquant que «Toulouse doit pouvoir se faire entendre au Parlement».

La difficulté de la tâche est que tous les candidats à cette législative partielle ont bien du mal à se faire entendre des Toulousains. C'est le «désastre» annoncé pour le candidat anti-Maastricht Olivier Arzac: «Quand je distribue mes tracts sur les marchés, les gens croient que je suis en campagne pour les municipales...» Subir deux campagnes à une semaine d'intervalle pourrait expliquer la confusion. En réalité, les électeurs ne sont pas pressés d'y voir clair dans une bataille «jouée d'avance».

Salles vides. Les candidats eux-mêmes sont comme des héros fatigués avant d'avoir commencé. Le PRG Guy Debuisson a beau répéter que les électeurs ont à faire, ce 25 mars, «un choix essentiel pour l'avenir de la ville». Mais «y a personne pour l'écouter», rigolent ses amis. Le secrétaire national du PCF Robert Hue veut bien faire entendre depuis Toulouse sa «volonté de voir une véritable politique de gauche se mettre en oeuvre dans le pays». Mais il a choisi une toute petit