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publié le 13 avril 2001 à 0h29

Robert Hue (PCF). «Pour le moment, le compte n'y est pas. J'attends que soient prises des décisions plus significatives. Pour que [la majorité plurielle] réussisse, il faut dans bien des domaines un changement de cap qui n'apparaît pas pour le moment dans les dispositions.»

Noël Mamère (Verts). «Je reste très critique sur la volonté politique ou la non-volonté du gouvernement contre les licenciements abusifs, je ne vois pas de forte sanction contre cette forme de délinquance sociale des entreprises faisant des bénéfices.» Les orientations annoncées «répondent en partie aux attentes des Français, mais l'ensemble de la majorité plurielle doit se mobiliser pour pousser le gouvernement à concrétiser ses bonnes intentions».

Georges Sarre (MDC). «La gauche plurielle, qui a malheureusement abandonné la boussole républicaine qui fit sa réussite passée, tourne aujourd'hui en rond. Il y a un décalage énorme entre les annonces du gouvernement et les manifestations des salariés qui dénoncent les licenciements [...]. Il faut frapper fort et faire du concret».

François Bayrou (UDF). «Comme à l'habitude, saupoudrage, patchwork et fonds de tiroir.» «On enfile les perles de toutes ces mesures. Tout cela ne constitue pas une politique ni une réponse, et les Français le savent et le comprennent très bien.»

DL dénonce «l'hypocrisie du gouvernement» sur les plans sociaux. «Pour satisfaire la gauche extrême, Lionel Jospin prétend exiger des entreprises des mesures que les entreprises elles-mêmes ont