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Libération

Une nouvelle petite planète dans la galaxie PS.

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Le courant «Ancrage» d'Eric Besson sera axé sur les questions sociales.
publié le 20 avril 2001 à 0h31

Incarnation pour les uns de ces jeunes arrivistes pour qui l'existence précède l'essence, «gros travailleur» fourmillant d'idées pour les autres, Eric Besson agace ou séduit ses camarades du PS, mais, pour tous, il vibrionne. Déjà chargé par la rue de Solférino de plancher sur le renchérissement du coût des plans de licenciement (lire ci-contre), voilà que le député PS de la Drôme se met à son compte.

Il lance sa petite écurie au sein du PS. Baptisé «Ancrage», le groupe rassemble onze par lementaires socialistes, pour la plupart élus pour la première fois en 1997 comme Pierre Cohen (Haute-Garonne), Jean-Pierre Blazy (Val-d'Oise) ou Jacky Darne (Rhône). Tous signataires de la motion de François Hollande au congrès PS de Grenoble, en novembre, ces fondateurs ont surtout défendu à cette occasion une contribution thématique sur le «droit au travail», centrée sur les moyens de ramener les exclus vers l'emploi.

«Redistribution». Avant tout préoccupé par les questions sociales, «Ancrage» s'irrite de l'importance prise au sein du PS par les débats sur la baisse des impôts. Pour s'opposer à l'influence croissante du «social-libéralisme» incarné au premier chef par Laurent Fabius, le groupe insiste sur «l'indispensable redistribution» et la lutte contre les inégalités. «L'allégement de la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu n'est pas ma tasse de thé», glisse Eric Besson. Le secrétaire national du PS à l'Emploi situe sa petite boutique «sur l'aile gauche de la majorité de Françoi