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Libération

Jean-Marie Le Pen veut rempiler en 2002.

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Egal à lui-même, le leader du Front national a confirmé sa candidature à la présidentielle.
publié le 2 mai 2001 à 0h44

Et une de plus. Jean-Marie Le Pen repart en piste pour sa quatrième campagne présidentielle. Hier, à l'occasion du traditionnel défilé en l'honneur de Jeanne d'Arc qui a rassemblé près de 3200 personnes selon la police, (15 000 d'après les organisateurs), le président du Front national a officiellement annoncé qu'il sera présent au rendez-vous de 2002. A 73 ans, le leader d'extrême droite se présente comme le «candidat de salut public et de rassemblement national» pour défendre «la France française», attaquée à la fois, selon lui, par le «mondialisme» et «l'immigration invasion». Tout au long du cortège, les manifestants, et plus particulièrement les membres du Front national de la jeunesse (FNJ), ont scandé «Français d'abord, immigrés dehors!».

«Nous nous préparons à deux grandes batailles électorales qui vont déterminer l'avenir de la France. Ou bien nous aurons un changement radical, ou bien la France sombrera dans le fédéralisme», a déclaré Le Pen au départ du défilé, entouré des principaux responsables de son parti. Car pour lui les échéances de 2002 constituent «la dernière chance de la France française. Ce sera 2002 ou jamais. Avec vous j'engagerai la bataille de la France, pour la France».

Dans son discours de clôture, place de l'Opéra, qui a duré près d'une heure, il s'en est vigoureusement pris à la gauche qui «a promu et accepté l'ultralibéralisme mondialisé. Les licenciements qu'elle croit limiter par la contrainte ne sont que la conséquence de cette politique». Il