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Libération

Les internautes de Libé se souviennent.

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publié le 2 mai 2001 à 0h44

J'avais 7 ans. Et ce dont je me souviens ce sont les images de foules tonitruantes à la télé, et de ma mère en larmes. Moi je ne comprenais pas, et je croyais que ma mère était triste... mais aujourd'hui je comprends que c'est de joie qu'elle pleurait ce jour-là!

Meredenis

Et les chars? Le 10 mai, quand le visage de Mitterrand est apparu, il n'y a pas eu de réaction chez moi. Mon père, militaire de carrière, ne souhaitait pas entendre de commentaire politique dans son foyer. Il a donc fallu que j'attende le lendemain à l'école pour entendre parler des chars russes sur les Champs-Elysées comme de l'avènement d'une société plus humaine et plus juste. A l'époque j'avais 11 ans et j'étais «vachement content» à l'idée de voir des chars «pour de vrai». J'ai attendu ces chars, mais ils ne sont jamais venus, et j'ai été déçu... mais beaucoup moins que ceux qui attendaient une société plus juste! Veny

Le profil du Bon Dieu. Je me souviens que c'était un dimanche très électrique. Les gens savaient mais ne voulaient pas le croire... Et tout d'un coup, à 20 heures, le profil du Bon Dieu alias Mitterrand est apparu sur les écrans géants de la télé et de la Rue. Je me souviens encore, il y avait des gens qui pleuraient de joie et d'autres qui pleuraient pour de vrai, je me souviens encore. C'était ce qu'on appelait aujourd'hui un moment historique riche en émotions... Que reste-t-il, vingt ans après, de cette émotion?

LaVie

Vaisselle... Le soir du 10 mai, après avoir vu le visage de Tonton su