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Libération

Cacophonie sur un sommet pluriel.

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La rencontre de juin est de moins en moins sûre.
publié le 11 mai 2001 à 0h50

Palerme envoyé spécial

La gauche plurielle atteindra-t-elle un nouveau sommet avant l'été? Evoquée lundi par le porte-parole de la rue de Solférino, Vincent Peillon, l'éventualité d'un nouveau conclave rassemblant les leaders des cinq partenaires de la majorité plurielle au mois de juin a pris du plomb dans l'aile. D'autant qu'hier, à l'Assemblée, des altercations se sont produites entre alliés à propos des projets sociaux du gouvernement (lire page suivante).

«Si c'est pour refaire le sommet de novembre 2000, non, merci!», prévient le directeur de cabinet de Robert Hue, Michel Maso. «A l'époque, nous avions accouché d'un certain nombre de propositions, et aucune n'a été reprise au niveau gouvernemental, s'agace à son tour le secrétaire national des Verts, Jean-Luc Bennahmias. Il y a donc un problème de fond. Et la question centrale de ce deuxième rendez-vous, s'il a lieu, ne peut qu'être: comment mettre en oeuvre ces décisions?»

Ce n'est pas l'ordre du jour dont rêve François Hollande. A l'origine, le premier secrétaire du PS comptait profiter d'une prochaine entrevue de chefs, fin juin, pour déterminer «les principes communs» chargés d'encadrer la campagne législative de la majorité en 2002. Mais dès le mercredi 2 mai, lors de la réunion du bureau national du PS, il a souligné qu'il n'était pas question de laisser un nouveau sommet se transformer en «bureau des pleurs» où chacun de ses alliés viendrait s'épancher sur l'épaule du grand frère socialiste.

Dîner à Matignon. Or Lio