Jamais deuxième lecture d'un projet de loi n'a suscité un tel psychodrame au sein de la gauche plurielle en quatre années d'existence. En pleine multiplication des plans sociaux, l'approche des députés PCF, mais aussi du MDC, des Verts et de la Gauche socialiste, sur les mesures à prendre pour lutter contre les licenciements économiques s'est avérée, hier, inconciliable avec la position du gouvernement. Au deuxième jour du débat à l'Assemblée sur le projet de loi de modernisation sociale, la majorité était en péril. Pour le grand bonheur de la droite qui n'a pas manqué l'occasion d'ironiser. C'est Bernard Accoyer, député RPR de Savoie, qui a parlé le premier du syndrome Loft Story dont serait frappé le Palais-Bourbon. Il était minuit moins le quart dans la nuit de mardi à mercredi. Après cinq heures de discussions venait enfin de se conclure le débat général sur le projet de loi de modernisation sociale (PLMS), qui doit encadrer plus sévèrement les licenciements économiques.
Saga. «L'agent d'ambiance du loft de la gauche plurielle qu'est devenu, non sans talent Maxime Gremetz, a ironisé le député à propos de son collègue communiste de la Somme, a écrit un nouvel épisode de la saga majoritaire que l'on peut résumer ainsi : Robert osera-t-il s'opposer à Lionel, qu'il dit atteint de surdité chronique, pour calmer l'appétit d'Arlette et d'Alain sur son électorat, tandis que Dominique et Noël comptent les points, alors que Jean-Pierre est entré en résistance et que Julien et Yann