«Il faut rester motivés contre les dégueulasses.» Les paroles de l'hymne des Associations et listes citoyennes restent valides, même un week-end de Pentecôte à l'université de Saint-Denis, loin de Toulouse. Ce n'est qu'un début, continuons le combat. Tel était en substance le message des débats entre listes citoyennes et Motivé-e-s, en présence de 27 délégations sur les 50 prévues, trois mois après les municipales, véritable acte de naissance de la Mouvance citoyenne. Des élus, à Toulouse, Colombes, Rennes ou Bondy, mais pour quoi faire? Comment continuer à travailler ensemble quand se profilent de nouvelles échéances électorales, dans des contextes locaux différents, avec des groupes aux histoires parfois très distinctes?
Huis clos. Autant de questions épineuses abordées... à huis clos, signe, sans doute, que les réponses n'allaient pas de soi. Le lien semble difficile à faire entre les obstinés du local et de la proximité, façon Zebda, et un Philippe Boursier, ex-porte-parole des Verts, délégué de La-Roche-sur-Yon (Vendée) qui rêve de faire des listes citoyennes le socle d'une nouvelle force politique «entre la gauche plurielle et l'extrême gauche». Les questions électorales ne sont pas simples non plus: plusieurs collectifs sont divisés sur des alliances avec la gauche plurielle ou sur l'opportunité d'une candidature aux législatives. Et ce alors qu'une certaine Bahia Idjouadiene entend fédérer des listes Motivé-e-s autour de sa candidature, sous l'étiquette «couleur citoy