Le Pare (plan d'aide au retour à l'emploi) n'est pas obligatoire. Mais un chômeur qui refuse un PAP (projet d'action personnalisé) pourra être radié. Elisabeth Guigou a attendu l'adoption mercredi soir en seconde lecture par l'Assemblée nationale des dispositions législatives avalisant la nouvelle convention d'assurance chômage pour mettre les choses au clair. La ministre de l'Emploi a profité de l'occasion pour expliquer que sa priorité était désormais de «compenser par des mesures volontaires une éventuelle baisse conjoncturelle des créations d'emplois» (lire aussi page 20).
Dans quinze jours, au 1er juillet, les demandeurs d'emploi vont basculer dans le nouveau régime d'assurance chômage. Tous ceux (un peu plus d'un million) qui sont actuellement indemnisés par les Assedic (assurance chômage) recevront un formulaire leur proposant «d'adhérer à un plan d'aide au retour à l'emploi», le Pare. Seule condition : qu'ils s'engagent à conclure un projet d'action personnalisé (PAP) avec leur agence pour l'emploi. En contrepartie, leur allocation, jusqu'ici dégressive, (- 17% tous les six mois) sera maintenue à son taux actuel. Cette incitation devrait con vaincre la quasi-totalité d'entre eux d'accepter le Pare, les autres continuant à toucher une allocation dégressive.
Non dégressif. Pour les demandeurs d'emploi qui s'inscriront après le 1er juillet, Elisabeth Guigou a été formelle hier : «Ils bénéficieront d'une allocation non dégressive», même s'ils refusent de signer le formulai