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Libération

La gauche parisienne démine les législatives

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Le PS devra régler le cas des Verts, de la parité et des mis en examen.
publié le 19 juin 2001 à 1h17

Trois mois après la victoire de Bertrand Delanoë, les socialistes parisiens rêvent déjà de transformer l'essai aux législatives de l'année prochaine. Forts de neuf députés sortants, ils envisagent la con quête de quatre nouvelles cir cons criptions sur les vingt et une que compte la capitale. De quoi raviver les tensions au sein de la gauche plurielle et au PS. Trois écueils menacent la gauche parisienne.

Des Verts gloutons. Pour la forme, les écologistes réclament trois circonscriptions gagnables. Officiellement, le PS n'est prêt à leur offrir qu'un fauteuil de député virtuel, quitte à garnir la corbeille d'une ou deux places éligibles aux sénatoriales. En fait, les socialistes pourraient céder deux sièges «sûrs» de députés. Avec une contrainte : quelle place donner à Dominique Voynet qui songe à revenir dans la capitale ? La future secrétaire nationale des Verts devra d'abord surmonter les réticences conjuguées du courant Autrement les Verts de Martine Billard et de Bertrand Delanoë, peu réjoui à l'idée qu'un poids lourd débarque dans son jardin. Si elle y parvient, elle pourrait obtenir le soutien du PS dans la 1re circonscription (les quatre arrondissements du centre de Paris), détenue par Laurent Dominati (DL), ou dans le XIVe arrondissement face à la sortante RPR Nicole Catala. Dans les deux cas, le PS devra déloger ses prétendants fabiusiens : les nouveaux maires du IVe, Dominique Bertinotti, ou du XIVe, Pierre Castagnou. La mamériste Francine Bavay, vice-présidente du