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Libération

Conseil de familles chez les verts.

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Après avoir choisi Alain Lipietz pour 2002, ils élisent leur chef.
publié le 23 juin 2001 à 1h20

Les grands stratèges verts sont-ils allés en repérage du côté du Palais des sports de Créteil? Sont-ils allés voir si l'architecture du lieu, la disposition des salles, le contour des couloirs, le nombre de recoins, se prêtent ou non à la tenue de réunions plus ou moins secrètes, de messes plus ou moins basses, de tractations de dernière minute qui pourraient animer le conseil national interrégional (Cnir) qui s'ouvre ce samedi matin? En novembre dernier, lors de ce peu glorieux congrès qui avait vu les Verts se déchirer au-delà du raisonnable, l'agencement du Palais des congrès n'avait, de ce point de vue, pas donné satisfaction à tous «les chefs de tente» et autres leaders de courant et sous-tendance. Et c'est bien Toulouse qu'auront en tête tous les «cniriens», comme on nomme en langage vert les délégués convoqués à Créteil. Question: le mouvement écologiste saura-t-il ou non sortir de manière présentable de la période d'effervescence ouverte par la désignation surprise d'Alain Lipietz, mercredi, comme candidat à l'élection présidentielle? Ou vont-ils sombrer une nouvelle fois dans l'ubuesque et tirer une croix sur la période plutôt calme de huit mois qu'ils viennent de vivre? La réponse dépend de la solidité de l'axe majoritaire qui s'était dégagé à Toulouse autour de Dominique Voynet, Noël Mamère et Guy Hascoët.

Avant ce rendez-vous, c'est la désignation de Noël Mamère comme candidat présidentiel qui semblait la plus probable. Dominique Voynet, en annonçant qu'elle renon