Ric-rac. Dominique Voynet a été élue samedi soir secrétaire nationale des Verts. La ministre de l'Amé nagement du territoire et de l'Environnement succède comme prévu à Jean-Luc Bennahmias. Comme prévu aussi, après les remous suscités par la défaite, mercredi, de Noël Mamère dans la primaire interne de désignation du candidat écologiste à la présidentielle de 2002 Alain Lipietz , son élection n'a pas été une partie de plaisir.
Après moult interruptions de séance, de réunions de tendances organisées au débotté, de tractations menées dans les vestiaires du Palais des sports de Créteil où se tenait le conseil national interrégional (Cnir) de ce week-end, Dominique Voynet n'a été élue qu'au troisième tour. Elle n'a franchi que de justesse la barre fatidique de 60 % des suffrages exprimés. «Mon élection a été difficile, a admis la ministre. Mais je m'y attendais.» Hier midi, sur Europe 1, elle a résumé d'une formule son accession à la tête du parti: «C'est un peu comme le bac, j'ai passé un examen. Et chez les Verts, il faut une mention.» Laquelle lui attribuer?
Leader naturelle. Au moment où elle occupe pour la première fois un poste en adéquation avec son image de leader naturelle des Verts, alors qu'elle s'apprête à quitter le gouvernement vraisemblablement le 10 juillet Lionel Jospin tenant à sa présence au prochain comité interministériel de l'aménagement du terri toire , où en est Dominique Voynet? Et au-delà de leur propension interne à la dramaturgie, où en sont les V