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Libération
Interview

«La dynamique est toujours là»

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publié le 25 juin 2001 à 1h21

Le Parlement prend ses quartiers d'été à la fin de cette semaine. Les députés retrouveront le Palais-Bourbon début octobre pour la dernière session de la législature. Au total, il ne reste qu'une soixantaine de jours de travail législatif utile avant les élections présidentielle et législatives. Président de l'Assemblée nationale, Raymond Forni dresse le bilan de la session parlementaire.

Les campagnes électorales se joueront sur le bilan de la législature dont vous êtes, pour partie, comptable. Le trouvez-vous satisfaisant?

Pour assurer l'élection d'un président de gauche, il vaut mieux disposer d'un bilan plutôt que de ne pas en avoir du tout... Je préfère le bon bilan que présentera Lionel Jospin plutôt que celui de Jacques Chirac. Les Français n'attendent pas d'un responsable politique qu'il hume l'air du temps et s'emploie à aller dans le sens du vent. Sur le plan législatif, je suis très fier de ce que nous avons fait. Nous pourrions être en roue libre. Ce n'est pas le cas: la dynamique est toujours là.

Cette session a été l'occasion de débats vifs au sein de la majorité. Est-ce une bonne chose à quelques mois d'élections déterminantes?

Lorsqu'il y a dialogue entre Parlement et gouvernement, cela ne me gêne pas. On a fait croire à l'opinion que nous n'étions qu'une simple chambre d'enregistrement. Ce n'est évidemment pas le cas. En ce qui concerne la majorité, que préfère-t-on? Une explication franche devant le pays ou des accords de couloirs? A propos des débats sur la lo