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Libération

Rudes législatives en perspective.

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Des primaires RPR-UDF-DL semblent inévitables en 2002.
publié le 2 juillet 2001 à 23h57

Bruits de bottes à droite. Les législatives de juin 2002 s'annoncent musclées. Avec des primaires au premier tour quasiment partout, même si les leaders de l'opposition prêchent l'union. Premier à publier les grands axes de son programme, le RPR a pris, là encore, quelques longueurs d'avance. La commission d'investitures du mouvement gaulliste aura désigné le 7 juillet ses 577 candidats. Un par circonscription. Idem pour DL, qui ne perd pas de temps. Le 20 juin, Alain Madelin a réuni à Paris ses 370 premiers nominés, ceux de la région Ile-de-France n'étant pas encore définitivement choisis. Une école de formation, «Agir pour l'alternance», est en place et multipliera les séminaires jusqu'à Noël.

L'UDF accuse un léger retard mais doit avoir bouclé ses listes avant l'été. A la rentrée de septembre, les différentes formations vont commencer leurs tractations. Sans se faire trop d'illusions sur le résultat des courses. «Il y a aura forcément beaucoup de primaires», observe Serge Lepeltier, secrétaire général du RPR. «Il ne faut pas exclure le pire des scénarios», remarque Xavier Chinaud, responsable des élections à DL.

Financement. Deux facteurs concourent à ces affrontements, même si l'inversion du calendrier électoral de 2002 n'arrange pas les choses. Il y a d'abord la loi sur le financement des partis politiques. C'est au poids des voix que s'octroient les mannes publiques. «Si vous n'êtes pas présent, vous ne recevez rien», résume Xavier Chinaud. D'où la course aux investiture