Finalement, le vote du budget modificatif de la Ville de Paris (2,2 milliards de francs, 340 millions d'euros) est passé, hier, comme une lettre à la poste (lire ci-dessous). A voir la mine apaisée des Verts ou les applaudissements unanimes de la majorité plurielle après chacune de ses interventions, les chicayas de la semaine écoulée semblaient un lointain souvenir. Ce n'est pourtant qu'hier matin, tôt, que le groupe vert, réuni en conclave, a opté officiellement pour la fumée blanche et le vote du budget. Même les plus remontés contre le PS, tel le «mamérien» Alain Riou, semblaient satisfaits. Clé de ce revirement, un engagement des socialistes en faveur d'une mise à plat globale des cabinets dans les arrondissements, avec, dans certains cas, possibilité de recrutement de collaborateurs pour les Verts, afin de «faire vivre la majorité plurielle dans les arrondissements». «Parce que nous som mes des élus responsables et que nous avons obtenu des garanties, nous voterons le budget modificatif», a déclaré dans un communiqué le groupe des Verts. Et en séance, Christophe Najdovski, son président, après une introduction consacrée à expliquer ce vote au forceps, a chanté les louanges d'un budget dont «toutes les orientations sont la traduction du contrat de mandature». Avant d'égrener transports, espaces verts, crèches... A l'heure du déjeuner, Bertrand Delanoë passa une nouvelle couche de baume sur les vertes plaies, évoquant l'extension du nombre d'adjoints bénéficiant de la dé
A Paris, les Verts aboient, le budget passe
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publié le 10 juillet 2001 à 0h02
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