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Libération

Jospin tend l'oreille aux patrons

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Hier, ils ont pu exprimer leurs doléances lors d'un déjeuner informel.
publié le 17 juillet 2001 à 0h06

A l'heure du déjeuner sur les Champs-Elysées, même un ballet de Safrane passe inaperçu. Hier, peu après 13 heures, la voiture du Premier ministre se range devant le siège du groupe Publicis sans éveiller davantage l'attention que la vingtaine de grosses cylindrées qui l'ont précédée. Lionel Jospin en descend. Dans son sillage, son directeur de cabinet, Olivier Schrameck, et plusieurs de ses conseillers. Maurice Lévy, patron de Publicis et personnalité influente du monde des affaires, se précipite vers ses hôtes. Lui et son ami Raymond Levy, président du Cercle de l'industrie, un club patronal fondé par Dominique Strauss-Kahn, sont à l'origine de ce déjeuner informel avec une vingtaine de grands patrons français. Parmi les convives: François Roussely, à la tête d'EDF et proche de Jospin; Louis Schweitzer, président de Renault et fidèle de Laurent Fabius; Serge Weinberg, patron de Pinault-Printemps-Redoute, un autre intime de Fabius; Anne Lauvergeon, ex-sherpa de François Mitterrand à l'...lysée devenue numéro un de la Cogema; Franck Riboux, qui a pris le relais de son père, un proche de Mitterrand, à la tête de Danone; Gérard Mestrallet, PDG de Suez et ancien collaborateur de Jacques Delors à Bruxelles.

Signes. La liste ne s'arrête pas à ces personnalités proches de la gauche. Sont également de la partie: Daniel Bouton, PDG de la Société générale et ex-directeur du Budget sous Alain Juppé; mais aussi Thierry Desmarest (TotalFinaElf), Pierre Gadonneix (GDF), Michel Bon (France