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Libération

Séguin en mal de point de chute.

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Après son échec à Paris, il a peu de perspectives pour les législatives.
publié le 23 juillet 2001 à 0h08

Paris ou Epinal? «Philippe Séguin n'a pas encore décidé», se récrient ses proches. Pour les législatives de 2002, la capitale semble bouchée pour l'ancien candidat (RPR) à l'Hôtel de Ville. Le député des Vosges n'a pas réussi à trouver une circonscription sûre. Du coup, il multiplie les week-ends à Epinal. En désespoir de cause. Et les appels du pied en direction de Jacques Chirac. En vain. Le chef de l'Etat, qui met en place son organigramme de campagne, ne semble pas pressé de le recevoir. Après avoir invité à déjeuner mercredi dernier plusieurs parlementaires à l'Elysée, il réunit demain ses chevau-légers qui prendront place au centre de son dispositif électoral. Philippe Séguin rêve d'y jouer un rôle moteur comme en 1995 pour redorer son blason. Et se contente d'affirmer: «Ce n'est pas la peine de me solliciter pour que je donne mon avis, je le donnerai de toute façon.» Preuve qu'il reste pour l'instant sur le banc de touche.

«Retour surprise». «La question des législatives est un sujet prématuré. L'obsession actuelle de Philippe Séguin est de diriger le groupe RPR au Conseil de Paris», explique son entourage. «Jusqu'à preuve du contraire, il est député des Vosges et il ne m'a pas dit qu'il partait», tranche son suppléant Jean-Luc Cuny. Depuis son parachutage parisien, Philippe Séguin a délaissé sa circonscription. Avant d'y remettre les pieds il y a un mois. Avec un étonnement non dissimulé, les Spinaliens ont pu le croiser dans les rues d'Epinal le 15 juin. Une visite i