Menu
Libération

Présidentielle: les radicaux de gauche se tâtent.

Article réservé aux abonnés
Plutôt que s'aligner derrière le PS, une frange du parti souhaite une candidature PRG.
publié le 21 août 2001 à 0h26

Les radicaux de gauche ont des envies de présidentielle. Vingt ans après la candidature de Michel Crépeau, ils pourraient à nouveau présenter un candidat à la magistrature suprême. Si le président du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet a longtemps favorisé une candidature commune avec le Parti socialiste, l'affaire semble prendre une nouvelle tournure. Poussé par une frange du parti à se lancer dans l'aventure, il a écrit le 18 juillet aux élus pour s'assurer des 500 signatures nécessaires à une candidature. Pourtant Jean-Michel Baylet avance à reculons. De peur d'être le bouc émissaire en cas de mauvais résultat.

Rengaine. «Je considère que les chances de victoire de la gauche sont plus importantes s'il y a une unité de candidature», répète-t-il inlassablement. Un refrain devenu rengaine. Mais les radicaux de gauche risquent d'être les seuls de la majorité à ne pas présenter un candidat à la présidentielle. «Et si tout le monde y va sauf nous, c'est un problème», reconnaît le sénateur du Tarn-et-Garonne. «Plus que jamais le parti se pose la question de sa participation», insiste Patrice Lefeu, secrétaire général adjoint au PRG, un proche de Baylet. Quand certains y voient l'opportunité pour le PRG de s'affranchir de la tutelle du PS, d'autres rêvent d'occuper l'espace laissé par Alain Lipietz, candidat vert, marqué à gauche.

Les jeunes radicaux sont de la partie. Ils vont entreprendre un «Tour de France en bus» pour soutenir la candidature de Baylet. Ils devraie