Menu
Libération

La campagne présidentielle fait une pause.

Article réservé aux abonnés
De nombreux prétendants ont repoussé les rendez-vous immédiats.
publié le 13 septembre 2001 à 0h48

Interruption de campagne. Les candidats à l'élection présidentielle de 2002 sont dans l'expectative. D'un bord à l'autre, une ligne de conduite: on arrête tout. A quelques exceptions près. Les deux candidats d'extrême droite, Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret, ne changeront rien à leurs habitudes. Comme Arlette Laguiller, candidate LO, et Olivier Besancenot, celui de la LCR. Et la Fête de l'Huma ce week-end aura bien lieu. Les communistes l'ont confirmé hier. Même si «cela sera difficile de faire dans les flonflons, a constaté un dirigeant PCF. La Fête devra se faire l'écho de ce qui se passe». Un forum «ouvert et permanent» devrait «donner la parole à tous» sur les «conséquences des attentats». La direction du PCF a également jugé «utile» une intervention du secrétaire national. Robert Hue devrait s'exprimer ce matin devant le conseil national du PCF. Selon son entourage, il devrait d'abord «condamner» les attentats, ensuite «exprimer sa solidarité avec tous les Américains», affirmer que «rien ne justifie le terrorisme» et demander qu'une riposte éventuelle soit déclenchée avec «fermeté, sang-froid et responsabilité».

Troisième homme. Si les communistes maintiennent les festivités de La Courneuve, Jacques Chirac et Lionel Jospin ont, eux, annulé leurs déplacements à l'étranger (lire ci-dessous). Pas en reste, François Bayrou, président de l'UDF, a stoppé son «bus tour» jusqu'à dimanche «parce qu'il y a des moments où il faut souligner la gravité de ce qui se