Cinq mille emplois s'ajoutant aux 40 000 déjà annoncés le 30 août, 32 heures par semaine pour le personnel travaillant de nuit, 6 à 18 jours de RTT (réduction du temps de travail) supplémentaires et un régime de compte épargne temps permettant de «capitaliser» jusqu'à 22 jours par an: les ultimes propositions d'Elisabeth Guigou et de Bernard Kouchner ont permis de trouver, hier à deux heures du matin, un accord de principe dans la mise en place des 35 heures à l'hôpital, approuvé par trois syndicats. Officiellement, les huit fédérations représentant les 785 000 salariés des hôpitaux publics donneront leur réponse le 27 septembre. Mais la signature de la CFDT et des deux syndicats autonomes, l'UNSA et le SNCH (cadres hospitaliers), semble acquise. Les autres laisseront passer la journée d'action du 20 septembre avant de faire connaître leur décision.

Hésitation. Selon l'ampleur de la mobilisation, certains comme la CFTC, pourraient soit se rallier aux signataires, soit réclamer la réouverture de négociations, même s'il paraît hautement improbable que le gouvernement accepte de jouer les prolongations. Le ralliement de Force ouvrière au texte «final» du gouvernement semble plus hypothétique. Comme la CFTC, FO appelle les personnels de la fonction publique hospitalière à participer en nombre à la journée d'action du 20 septembre.

Du côté de SUD et de la CGT, une signature de l'accord paraît exclue, même si formellement ces deux syndicats vont aussi laisser passer le 20 septembre