Tous à Périgueux! Xavier Darcos, sénateur-maire de la ville, reçoit du beau linge en ce samedi soir. La droite chiraquienne participera à la réunion de l'Union en mouvement (UEM), lieu de rencontre de tous ceux qui misent sur le chef de l'Etat pour la présidentielle de 2002. L'ancien Premier ministre Alain Juppé, le président du groupe UDF à l'Assemblée nationale Philippe Douste-Blazy, le président DL de la région Poitou-Charentes Jean-Pierre Raffarin et toute une brochette d'anciens ministres RPR, de Nicolas Sarkozy à François Fillon en passant par Jacques Toubon, assisteront aux agapes. Née en avril, l'UEM, qui est vouée à rouler pour Jacques Chirac et à unifier l'opposition, semble attirer de plus en plus d'affidés, au fur et à mesure que les élus de droite croient aux chances du président de la République. Même Nicolas Sarkozy, plutôt sceptique au départ, souhaite désormais s'y montrer. Il n'y a plus guère que Philippe Séguin pour juger l'initiative «mort-née». Sans compter les présidents du RPR, de DL et de l'UDF. Michèle Alliot-Marie, Alain Madelin et François Bayrou, tous deux candidats dans la course à l'Elysée, ne voient guère l'initiative d'un bon oeil. Ils craignent la disparition de leurs boutiques.

Essai à transformer. Lancée par les députés Dominique Bussereau (DL), Renaud Dutreil (UDF) et Hervé Gaymard (RPR), l'UEM est en fait pilotée par Alain Juppé, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Philippe Douste-Blazy, avec, dans les coulisses de l'Elysée, Jérôme Mo