Elles étaient vingt. Elles sont trente-trois. Les femmes ont légèrement conforté hier leur place au Sénat. Elles représentent désormais 10 % des sénateurs, soit une proportion comparable au nombre très modeste de femmes députées. Pour la première fois, la parité était imposée aux candidats sénateurs dans les dix-sept départements (sur 31) où l'élection se déroulait à la proportionnelle. Cette première a permis à Marie-Christine Blandin, première présidente de région écologiste en 1992, de devenir, à 49 ans, la première sénatrice écologiste. Elue dans le Nord sur une liste conduite par Pierre Mauroy, elle siégera avec le groupe socialiste. Autre première, Jacqueline Gourault (UDF, Loir-et-Cher) qui a été élue dès le premier tour avec plus de 51 % des voix. Cette quinquagénaire, maire de la Chaussée-Saint-Victor, est notamment chargée de collecter les 500 signatures nécessaires à la candidature présidentielle de François Bayrou. Odette Herviaux (PS), 53 ans, est devenue la première sénatrice de gauche du Morbihan. Ce professeur de français et d'histoire a mis fin à l'hégémonie de la droite dans le département, fief de Josselin de Rohan, président du groupe RPR au Sénat. Même réussite pour Marie-France Beaufils, 54 ans, qui décroche pour le PCF le premier siège de sénateur pour l'Indre-et-Loire depuis une cinquantaine d'années. Idem pour Josiane Mathon, candidate du PCF dans la Loire et chômeuse. Enfin, Anne-Marie Payet (UDF) est la première Réunionnaise à siéger au Sénat. Avec
Repères
10 % de sénatrices.
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par Didier HASSOUX
publié le 24 septembre 2001 à 0h54
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