Menu
Libération

Lipietz: «pas question que je m'accroche».

Article réservé aux abonnés
Le remplacement du candidat vert est une question de jours.
publié le 26 septembre 2001 à 0h55

Saumur envoyé spécial

Alain Lipietz était encore hier soir le candidat des Verts à l'élection présidentielle. Le sera-t-il toujours demain, la semaine prochaine ou dans quinze jours? Rien n'est moins sûr. Hier après-midi, à Saumur, à l'occasion des journées parlementaires des Verts, Dominique Voynet a elle-même admis que son «début de campagne ne permet pas aux Verts d'occuper l'espace politique qui leur est dévolu. Le trouble est réel chez les militants. Le malaise ne doit pas être sous-estimé. Il est donc normal que l'on se pose des questions». La secrétaire nationale des Verts ne va pas jusqu'à lâcher officiellement Lipietz. Mais elle précise qu'elle doit, «avant le week-end», voir l'encore candidat «pour discuter avec lui [...] de la ou des solutions à trouver». Elle vient en fait d'avoir au téléphone son ami, resté à Bruxelles pour les journées parlementaires des députés verts européens. Ils ont pris rendez-vous pour vendredi. Les Verts s'offrent 48 heures de suspens. Mais le processus de remplacement du candidat est bel et bien engagé. «Je suis le candidat des Verts, mais s'ils souhaitent changer d'avis, ils en ont le droit», confiait, hier, Lipietz à Libération, en reconnaissant les difficultés de sa campagne. «Nous allons discuter vendredi avec Dominique Voynet de la manière de reconsulter les militants. Eux seuls peuvent me demander d'arrêter. S'ils me disent "ça ne va pas", il est hors de question que je m'accroche.» Alain Lipietz précise qu'il ne prendra pas d'«ini